Ouaip… je sais.. ça fait longtemps qu’on s’est pas vu et je vous sort une phrase de développement personnel vue et revue à toutes les sauces.
Ouaip.
Mais ça n’a jamais été autant d’actualité.
Je parle pour moi comme pour vous.
Du locus extérieur (c’te bonne vieille crise qui se mute en un effondrement progressif, pour le pire mais surtout le meilleur),
Comme du locus intérieur : Vous, votre vie, vos choix, ce qui est sous votre contrôle.
Aujourd’hui est le premier jour du reste du Grand Projet.
Comme dirait Gandalf : la seule question qui importe, c’est savoir ce que nous allons faire du temps qui nous est imparti.
Le reste, c’est du pipi de chat. (et je déteste les chats)
Ces questions me tarodent à un point que vous n’imaginez pas.
Elles sont mes tempêtes et mes déserts de solitude.
Mais ça, dans le fond, vous en avez sûrement rien à faire.
Alors pourquoi je vous parle de ça ?
Parce que la rentrée c’est toujours l’occasion de se poser mille questions.
Et commencer une nouvelle page.
En marketing, c’est un moment béni, peut être plus que Noël.
Car lorsque les gens sont pleins d’espoir et d’émotions, on peut leur vendre n’importe quoi en faisant de belles promesses.
La rentrée de Septembre et les bonnes résolutions de nouvelle année : deux moments où le chiffre d’affaire explose pour les salles de sport, les coachs, les formateurs, etc.
Pour certains, c’est un vrai changement, ça marche, c’est un nouveau départ.
Mais pour la plupart, c’est un enthousiasme qui ne se convertit pas durablement.
L’astuce pour que ça change vraiment ?
Elle ne va pas vous plaire…
Mais elle est efficace.
Il faut sacrifier toutes les habitudes du passé qui n’ont pas leur place dans le nouveau départ.
Les bonnes habitudes ne s’ajoutent pas aux anciennes.
Manger une feuille de salade sur un Big Mac ne fait pas mincir.
Il faut déconstruire avant de bâtir.
Donc si vous avez un projet pour sauver un bout du monde,
Si vous souhaitez mettre à profit une partie des quelques 80 000 heures que vous allez passer à travailler dans votre vie pour regarder fièrement vos enfants,
Si vous désirez devenir la meilleur version de vous même pour devenir une bonne nouvelle pour le monde et les autres individus, humaines et non humains,
Alors mauvaise nouvelle : va falloir sacrifier quelque chose.
Probablement quelque chose que vous aimiez bien.
(ou une habitude malsaine mais confortable, les soirées inutiles, les séries débiles, les « bonnes bouffes » insipides d’humanité, tous ces trucs qui enferment dans la « rat race » sans nous faire vibrer)*
(attention, il existe bien des soirées superbes, des séries inspirantes, des repas intenses de partage, mais avouons nous toutefois qu’elles sont une minorité)
Le changement vient en payant un prix .
Toujours.
Et si vous avez pas régler votre problème à l’argent et que vous aimez pas entendre parler de « payer » ou de « prix » parce que ça fait trop capitaliste,
(je vous comprends)
Voyez ça comme du troc.
« There is no free lunch. » Comme disent les amérlocs.
Et maintenant c’est à vous de jouer.
Faîtes votre plan de financement en « habitudes ».
Rédigez ce que vous voulez accomplir pour le monde.
Et ayez la lucidité de mettre en face ce que ça va vous coûter.
Puis faîtes en le deuil. Sereinement.
Demain sera le premier jour du reste de votre vie.
Qu’allez vous faire du temps qui vous est imparti ?
Au boulot.
A lundi.
Maxence
