Quand on est gamin, on se fait féliciter assez fréquemment.
Parce qu’on a appris à marcher, à dire Maman, ou à faire du vélo.
Mais au fur et à mesure, ça arrive de moins en moins souvent.
Ou alors il faut redoubler d’efforts pour avoir des supers bonnes notes, gagner des compétitions ou je ne sais quelle connerie.
Bref, ça arrive moins souvent.
Pour nous pousser en avant qu’ils diront, pour qu’on donne le meilleur de nous-même.
Ou par peur qu’on prenne la grosse tête.
Alors on se met à chercher dans nos profs, nos boss ou même des influenceurs, un regard, une attention qui nous ferait nous sentir unique, fier de nous, reconnu.e.
On cherche à retrouver cette sensation perdue au fil des âges, la petite tape sur l’épaule, les lèvres pincées :
“Je suis fier de toi, je te tire mon chapeau”
Qu’on le veuille ou non, en en ayant conscience ou pas, on court après ces félicitations, cette reconnaissance, ces promotions, augmentations, admirations, responsabilités.
Il faut qu’on existe aux yeux de quelqu’un que l’on considère comme plus grand que nous.
Merci Maxence, pour cette psychologie de comptoir.
De rien Bastien.
Si je vous parle de tout ça, c’est pas pour faire dans le mélo drame.
C’est pour vous donner un moyen de HACKER votre cerveau.
Une petite routine de 3 minutes qui va vous faire pousser des ailes.
Et très certainement vous aider à passer à l’action.
Cette petite routine, ce hack, n’a rien d’extraordinaire, mais il permet de prendre possession de sa vie, sans attendre la validation ou l’autorisation de l’autre.
Et ce comportement, c’est la condition sinequanone de l’acte entrepreneurial.
C’est si important que je le remet ici :
Construire son indépendance d’estime de soi permet de prendre possession de sa vie, sans attendre la validation ou l’autorisation des autres.
Encore une fois :
“Sans attendre la permission, la validation, l’autorisation ou la bénédiction des autres”
Celui ou celle qui entreprend sa vie est libre du regard des autres.
Et voilà le hack tout bête qui permet d’obtenir cette indépendance.
Il est ultra ultra ultra ultra efficace.
(et pourtant y’a pas 5% de la communauté qui va se mettre à la faire)
(s’il vous plaît Bastien, faîtes moi mentir, faîtes le pendant une semaine, et envoyer un message pour me dire la magie qui a opéré. J’adore ces histoires de renouveau, de printemps vivifiant)
Voila le hack :
Achetez vous un petit carnet qui tiens dans la poche.
Un truc très joli, un peu sexy, que vous serez fier de sortir.
Et tous les matins, lorsque vous vous levez, forcez vous à trouver et écrire 5 choses pour lesquels vous êtes fier de la personne que vous êtes.
Juste ça.
5 fiertés par jour.
Même les jours où ça va pas.
Surtout les jours où ça va pas.
Ce sont les moments les plus importants, il faut muscler votre cerveau à trouver des fiertés même quand vous avez un pietre estime de vous)
Et lorsque vous avez fini d’en écrire 5, continuer comme ça vient.
Mettez des trucs loufoques, des petits détails, ou des trucs généraux, des trucs uniques ou des trucs qui se répètent.
Mettez tout.
Tout ce qui fera que dans 1 ou 10 ans vous vous dîtes : je suis fier du chemin que j’ai parcouru, de la personne que je suis devenu, des gens humains et non humains que j’ai aidé.
Perso je mets des trucs vraiment chelous.
Genre :
“Je suis fier de savoir m’émerveiller du chant des oiseaux,”
Ou bien :
“Je suis fier de rendre heureux les gens qui croisent mon chemin,”
Ou encore :
“Je suis fier d’avoir créer assez de discipline dans ma vie pour me lever à 5h30, marcher 30 minutes et écrire aux Résistants, inlassablement, tous les matins.”
Ou enfin :
“Je suis fier d’avoir un mode de vie en accord avec mes valeurs”
Ca change tous les jours.
Même des trucs tout bêtes : “Je suis fier de la réunion qu’on a eu au boulot, j’avais une bonne énergie et une bonne écoute, j’ai fait valoir mes idées”
Vous verrez, ça fait un bien fou.
Vous pouvez comptez sur vous pour vous donner cette petite tape amicale sur l’épaule.
Mais attention, il est fort probable que pendant cet exercice vienne le “même si”.
Le “même si” c’est ce truc qui vous dit “OK, c’était bien, même si en vrai c’était pas fou fou”.
Péter lui la gueule Bastien.
Ne le laissez pas parler.
Ce n’est pas son temps de parole.
Une autre fois peut être mais pas maintenant.
Clouez lui le clapet.
Pas de “même si”.
Pas de “Je vais pas écrire ça, c’est vraiment ridicule ou c’est banal, y’a pas de quoi en être fier”.
Je suis sérieux Bastien.
Ce moment est un temple où le sacrilège du “même si” est interdit.
Forcez vous. Musclez votre cerveau.
Ne pensez qu’à vos fiertés, écrivez les plus ridicules.
Quoi qu’il arrive.
Quoi qu’il arrive.
Quoi qu’il arrive vous devez vous forcer à être fier de vous.
Et de cette manière vous deviendrez indépendant.e de l’avis des autres.
Et c’est à cet instant que la brise de la liberté va vous caresser le visage.
Vous sentirez sa portance sous vos ailes timidement déployées.
Vous avez de quoi être fier de vous.
Vous faîtes partie de la Résistance.
Vous construisez le monde de demain.
Et moi je suis fier de vous avoir.
A vous de jouer Bastien.
Faîtes ce petit exercice chaque matin.
En rentrant dans votre voiture, avant de prendre votre vélo, sur les toilettes, juste après avoir enfiler vos habits, quand vous voulez.
Mais faîtes le.
Votre journée sera merveilleusement ensoleillée.
Et surtout vous vous sentirez indépendant.e et puissant.e, prêt.e à déployer vos ailes pour servir les Vivants.
Je déconne pas. Faîtes le.
A demain.
Maxence
PS: Excusez ce trop plein d’enthousiasme, mais ce truc a changé ma vie il y a 2 ans. Je l’utilise encore tous les jours.
D’ailleurs, ce matin j’ai écris : “je suis fier d’avoir lancé le podcast avec Stéphane”
Ca s’appelle Expresso Marketing, si jamais vous voulez aller jeter une oreille.
PS2: je vous expliquerai demain pourquoi je vous annonce ça comme ça, venant de nulle part, alors que c’est tout nouveau et tout moche. Mais pas aujourd’hui le mail est fini 😉
"Okay chef, tu m’as mis la pêche, je te paie un café (0,35€)"
(Cliquer sur l’image m’envoie un café)
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