Chacun son activité après tout.

Les dédales de notre vaisseau spatial sont vraiment magnifiques.

J'ai du mal à en croire mes yeux.
Mais ce qui me fascine le plus, c'est tout ce petit monde qui s'affaire.
D'abord il y a les végétaux, dont les arbres qui utilisent soleil et évaporation pour s'élever un peu plus chaque jour.
Puis les insectes et tous les animaux qui brassent les ressources et mettent à disposition tous le carbone que les végétaux ont capté.
Et oui, avant d'être un fléau climatique, le carbone c'est surtout de toutes les composantes du vivant.. et sans de sympas colocataire qui le capturent et nous le servent sur un plateau, on ne serai pas là..
Et puis, il y a les humains qui s'affairent a se rendre service à eux même.
La société qu'on a construit n'est là que pour ça : servir le marché (et éventuellement l'influencer pour faire des pépettes).
Maximiser le plaisir humain.
Le reste on s'en fout.
Je fais parti de ceux qui pensent que l'humanité est dans son adolescence et qu'elle fait toutes les conneries possibles.
Un jour je pense qu'on deviendra sage, et responsable.
Mais d'ici là, il va falloir arrêter de se regarder le nombril.
Et devenir bio-centrique.
Pour cela, pas besoin de mettre a mort le capitalisme, ou le libéralisme.
Les écosystèmes naturels sont des écosystèmes fondamentalement libéraux.
Mais il faut changer les règles du jeu pour que le but ne soit pas seulement la satisfaction du marché, mais la satisfaction de l'ensemble des Vivants.
Certaines personnes travaillent dans ce sens en posant les bases de la comptabilité triple capitale par exemple.
S'en est aux balbutiements mais ça peut porter ses fruits.
Et si je vous parle de tout ça, c'est parce que pour éviter tout greenwashing ou pseudo engagement, il ne faut avoir que ça en tête :
Est ce que votre activité est rentable et est ce qu'elle englobe dans son marché tous les Vivants (et pas seulement les humains) ?
Si par exemple vous ouvrez un fastfood vegan, c'est quasiment gagné : chaque repas que vous servirez aura un impact incroyablement plus léger sur la biosphère.
Pareil si vous choisissez de vendre des objets en bois plutôt qu'en plastique ou en métal (a condition que le bois soit exploité durablementr bien entendu)
Ce qui compte c'est d'arrêter de se regarder le nombril d'humain et de communiquer dessus sur cet état d'esprit.
A force nous serons de plus en plus nombreux à se reconnaître dans cette transition.
Arrêter de croire que tout est illimité et que l'humain, son bien être et sa culture son les fonctions a optimiser.
Les ressources a bord d'un vaisseau spatial sont limitées et il faut prendre soin de l'ensemble de l'équipage et du système de survie.
Des économies et des entreprises fonctionnent comme ça.
Dans les îles par exemple.
A nous de copier leur business model et le répandre de partout.
Au boulot.
A demain
Maxence

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Maxence Fournaux – Marketing Resistant · 76 rue du chevalier de la barre · Begles 33130 · France

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