ERRATUM : Z’êtes du genre mégalo ?

On dit souvent qu’il faut pas avoir peur de l’échec.

Qu’il faut croire en ses rêves, tout ça tout ça.


Mais faut bien l’avouer, des fois on est lessivé. KO.

On s’est enthousiasmé,

On y a cru,

Et puis les Dieux décident de nous coller la gueule sur le bitume,

De nous rappeler qu’on est mortel,

Et que probablement on y arrivera pas,

« Les yeux plus gros que le ventre »

La vision plus grande que notre force.


Ces moments de désespoirs, de déception, on les vit tous.

Des fois ça passe, finalement c’était juste une grosse frayeur.

D’autres fois non.

On se plante.

On n’a pas réussi à manger tout ce qu’on avait commander.


Le truc, c’est que l’échec tout seul, ça va.

On pleure un coup, on déprime un peu, et quand on se trouve seul comme un con au point de la chute sans personne qui sait rien,

On se relève, on prend du repos et on continue.


Non, le problème, c’est plutôt quand y’en a d’autres derrière qui regardent le combat du gladiateur.

Ils sont tellement habitués à ce qu’il se relève.

Ou alors ils y ont cru tellement forts eux aussi,

Et cet enthousiasme mutuel était si sincère…


Là c’est dur.

Parce que c’est le rêve des autres qui meurent en même temps que notre incapacité à avaler ce qu’on a commandé.


C’est ptete ça, le vrai problème de la mégalomanie.

Pas tant le côté « il se la pète avec ses ambitions et son côté monsieur plus fort que tout le monde »

Mais le côté « mission impossible ».


Alors comment qu’on fait, hein ?

On vise petit ?

On s’arrange pour pas faire de bruit ?


Si vous avez des pistes, hésitez pas.


Moi le seul truc qui me sors de ça, c’est de pas abandonner tant qu’on m’aura pas mis 6 pieds sous terre.

On restera peut-être la gueule sur le bitume à se dire qu’on a été trop con et qu’on aurai pas dû,

Qu’on a déçu celles et ceux qui croyaient en nous,

Mais quand l’arène sera vide, que tous auront perdu espoir s’en allant dépités dans la nuit,

On goutera le sable en soufflant un peu.

Inconfortable, mais en paix.


Puis viendra le moment où on se relève, la gueule cassée, et un peu honteux.


Et on se reconstruira à l’ombre, à se renforcer, s’entraîner.

Je sais pas si ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
(des fois ça affaiblit quand même pas mal !)


Mais une chose est sûre : ce qui ne tue pas ne nous tue pas.


Alors si vous aussi vous avez des grands plans dans la tête,

Si vous aussi vous avez envie de changer un bout du monde,

De contribuer à quelque chose de grand et de juste,

A vous battre pour des causes perdues (qui sont peut être les seules qui méritent qu’on se batte pour elles),

Ou tout du moins des causes certainement trop ambitieuses,


Sachez que vous êtes pas tout seul.


Et surtout (et en écrivant ça, je crois que j’aurai dû commencer par ça)

Que quelque part, plus on grandit, plus on déçoit de monde.


J’entendais une interview de Oussama Amar (l’un des gourous des startup parisiennes) dire que la déception massive de nos clients était justement le signe qu’on avait touché quelque chose,

Qu’il fallait creuser,

Que c’était là que tout commence.


Lorsque d’autres ont été assez fous pour vous faire confiance.

C’est que vous êtes sur la bonne voie.

Mais qu’il faut encore vous entraîner.


Alors voilà, je sais bien que tout le monde n’est pas comme ça,

Mais si c’est votre cas ,

Trinquons ensemble à tous ces regards déçus.


Un jour, nous serons assez forts pour devenir celles et ceux que nous attendions.

Suffit de rien lâcher,

Se reposer peut être un peu,

Et surtout, surtout… passer à l’action.


A demain.
Maxence





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