Le coût de l’erreur

C'est le facteur le plus déterminant dans tout processus d'apprentissage.


Apprendre signifie que vous ferez des erreurs, fatalement.
Et votre réussite, in fine, ne dépend quasiment que d'un seul facteur.
Le coût de l'erreur.
Si vous voulez dégouté quelqu'un de l'apprentissage : élever le coût de l'erreur au maximum pendant sa phase d'apprentissage.
Il ou elle arrêtera de prendre des risques, restera dans sa zone de confort, s'en portera certainement très bien, mais apprendra au ralenti en ne faisant plus que ce qu'il sait faire.
Et si vous ne me croyez pas, demandez vous pourquoi on n'apprend pas à faire des back-flip au bord d'une falaise.
Si vous voulez apprendre rapidement, il faut vous plonger dans un écosystème, un exercice, ou un état mental dans lesquels l'erreur a un coût le plus bas possible.
Si c'est pour apprendre à faire la roue, le mieux c'est de faire ça sur un tapis : si vous vous rater, vous ne vous faîtes pas mal (c'est même presque confortable) alors vous avez envie de recommencer.
Ptete même que vous verrez des enfants autour de vous se lancer n'importe comment dans les airs, juste pour s'amuser à retomber comme des patates.
Ils apprennent sans le savoir ce qu'il ne faut pas faire en faisant les pires trucs possibles.
Et si jamais vous voulez sur-performer, alors il faudra même envisager un coût d'erreur négatif.
C'est à dire un coût d'erreur qui vous fait plaisir parce qu'il vous rapporte quelque chose plutôt qu'il ne vous en coûte.
C'est pour ça qu'on dit souvent que tout se passe dans le mental.
Il faut se mettre dans une configuration mentale où vous voyez les échecs comme une bonne nouvelle.
Un exemple ?
Sur tous ceux qui s'abonnent à ce super mailing quotidien que vous êtes en train de lire, il y en a qui se désinscrivent.
(je sais, ça parait fou ! moi-même je crois à un bug à chaque fois !   …. LOL )
Le truc, c'est que je pourrai facilement me couvrir de honte, me dire que mes mails sont trop longs, trops plains de fotes d'ortograf, pas assez branché entrepreneuriat, trop branché entrepreneuriat, pas assez marketing, trop axé marketing, trop "gourou" ou pas assez….
Bref. Me dire que je suis nul, et que je ferai mieux de mettre tout ça au placard et d'abandonner la mission que je me suis donné de contribuer au Réveil Ecologique avec mon activité professionnelle.
Mais ça serait triste pas vrai ?
Alors ce que je fais, pour ne pas que ça m'affecte (j'ai mis longtemps à trouver cette technique, avant ça m'affectait énormément)…
… je construit mentalement un coût d'erreur négatif.
Je me convainc (sûrement à tort!) que c'est une bonne nouvelle.
Par exemple, je me force à penser que c'est probablement un marketeux à l'éthique peu recommandable qui était venu ici pour avoir des hacks sur comment construire sa communauté et qui se retrouve au beau milieu d'une tribu de Résistant.e.s.
Il part alors en courant en se disant qu'il ira chercher ses conseils ailleurs, chez ceux qui veulent avant tout faire de l'argent.
Et par ce mécanisme, j'ai presque envie qu'une deuxième personne se désinscrive parce que je me doute qu'il doit encore y en avoir qui restent pour faire du voyeurisme !
J'essaient de les éliminer en étant plus radicale que je ne le suis mais ça ne marche pas forcément à tous les coups^^
Bref, vous avez compris l'idée. 
(si ça se trouve, celui qui se désinscrit est un gars ou une nana hyper important pour moi, et j'ai juste merdé. Mais si je pense à ça je me mets une épée de Damoclès au dessus de la tête pour tous mes prochains email. Je ne sais pas qui était ce gars, ni si j'ai perdu un copain, un curieux, un "ennemi" ou un perdu, alors je fais comme si c'était un gars que je n'avais pas envie d'avoir chez moi)
Donc pour votre projet, pensez à mettre des matelas confortables un peu de partout pour pouvoir vous rouler chaudement dedans quand vous tombez.
Ca peut prendre la forme de n'importe quoi.
Et dîtes vous bien que l'échec est un diplôme, pour la simple et bonne raison que les meilleurs ont eu besoin d'échouer pour, après, réussir.
Y'a pas de réussite en one-shot.
Ca n'existe pas.
Si c'est le cas, c'est qu'on vous cache les échecs ou alors qu'on a tellement diminué leur coûts qu'on ne les a même pas remarqué.
(exemple: un gamin qui rentre de la gym ne dit pas qu'il est tombé 602 fois à la minute, qu'il est nul etc.  Il dit qu'il s'est bien amusé. Il a échoué sans s'en rendre compte car c'était plaisant)
Echouez vite, échouez souvent, échouez à moindre coût.
Comme dans un jeu vidéo ou une simulation (c'est pas pour rien que les pilotes "jouent" dans leur simulateurs avant de prendre les commandes d'un vrai avion)
Choisissez vos lieux d'exercice, votre état mental et la difficulté adéquate pour que l'erreur ne vous coûte pas grand chose.
A vous de jouer . 
Faîtes moi ce cadeau : N'ayez plus jamais peur d'échouer.
A demain.
Maxence

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