La légende raconte que le mathématicien Thalès se faisait moquer de ses amis car il trébuchait souvent, à force d’avoir la tête à regarder le ciel et les étoiles.
(Thalès c’est le gars qui a démontré le théorème qu’on voit au collège avec les triangles similaires, les droites parallèles et le rapport entre leurs longueurs, tout ça tout ça)
Autant vous dire qu’avec mes réflexions capilo-tractées, je me sens très proche de lui par moment.
Et, je vais vous la faire courte, mais ce qui a fait sa renommée, c’est qu’il a estimé la taille des pyramides d’Egypte avec précision, à l’aide d’une simple bâton et de son théorème.
Je laisserai les curieux regarder, mais grosso modo, la réflexion initiale qui lui est venue est celle ci :
Le Soleil est démocratique, il traite toutes choses de la même manière.
(ce qu’on retrouve un peu différemment avec l’expression « chacun voit midi à sa porte »)
Il entendait par là : que l’on soit bâton ou pyramide, les rayons nous frappent de la même façon.
Trivial me direz vous.
Sauf que c’est ce qui lui a permis, avec son théorème de calculer la taille d’une pyramide : suffisait pour ça de mesurer son bâton, son ombre, et la distance à la pyramide.
Une règle de trois plus tard et c’est terminé, vous savez la hauteur d’une des plus hautes constructions humaines de l’époque.
Le Soleil est démocratique.
Autrement dit, il donne le pouvoir au peuple,
Plus précisément, à celles et ceux qui sont capables de le recevoir et de le collecter.
Et pas besoin de technologie high tech à la con pour ça.
(j’aime pas le photovoltaïque)
Suffit de quelques dizaines de miroirs pour atteindre des températures et des puissances hallucinantes.
C’est la base du projet Solar Fire cofondée par mon amie Eva Wissenz (une femme extraordinaire, je vous en reparlerait), de l’ONG Gosol et Neoloco.
Redonner le pouvoir, l’énergie, au peuple.
Vous voyez , pour vous parler de l’artisanat solaire, j’aurai pu vous parler de rentabilité, de watt, de puissance, d’innovation.
J’aurai pu vous servir le discours commercial qu’on attend d’une technologie.
Mais vous ne m’auriez pas lu.
Et c’est la même chose pour votre projet.
Il ne s’agit pas tant de partir en envolées philosophico politico lyriques,
Mais plutôt de trouver un discours que votre audience n’a pas encore entendu.
Ne faîtes pas partie de tous ces pignoufs qui pensent que pour avoir une bonne note à l’exercice du marketing il faut faire partie du clan des « oh putain… encore un ! »
Ne faîtes pas pour autant ce que vous avez envie.
Des fois vous êtes à côté de la plaque.
Mais sortez de ce putain de cadre.
Moi j’adore le faire avec de la poésie, de l’engagement.
C’est mon style.
A vous de trouver le vôtre.
Au boulot.
Vous pouvez être celle ou celui que vous attendiez.
A demain.
Maxence