Hier il y a quelqu’un de très particulier qui est rentré dans cette communauté.
Un gars qui n’a, a priori, rien à y faire *|FNAME|*.
Ici on parle entrepreneuriat, marketing et résistance organisée face à l’Ancien Monde.
Faire tomber ce géant pour faire renaître par dessus des projets éthiques sociaux et écologiques.
Et voilà pas que ce gars là pointe son nez.
C’est un étudiant en paysagisme *|FNAME|*.
Les paysagistes, ce sont un peu des architectes de tout ce qui est à l’extérieur.
Rien à voir avec nous. Mais alors rien du tout.
Jusqu’à ce que je comprenne.
Il me dit que ça pourrait l’intéresser.
Je lui file l’adresse de www.marketing-resistant.com en me disant qu’il va comprendre de lui-même.
Et v’là t’y pas qu’il surenchérit *|FNAME|* !
“Le paysagisme c’est exactement ça : proposer, avec un projet, une vision du monde, ancrée dans les territoires, avec tout un écosystème naturel et humain autour.”
Je me suis pris une de ces claques.
Sans le savoir, Arthur a tout compris au marketing.
(et je pèse mes mots, même si je sais qu’il me lit et qu’il doit être hyper gêné ha ha !)
Arthur ne me parle pas de comment mieux vendre son projet.
Arthur ne cherche pas à avoir des financements.
Arthur ne me bassine pas sur comment faire pour que son site internet soit mieux référencé ou comment faire le buzz.
Juste ça :
“Concevoir un projet, c’est proposer une vision du monde”.
Je le remet ici.
“Concevoir un projet, c’est proposer une vision du monde”.
Bordel. Il a tout compris.
J’imagine à peine son succès si demain, en sortant de l’école, il ouvrait un cabinet de paysagisme avec cette promesse à ses clients :
“Concevoir un projet, c’est proposer une vision du monde”.
Vous comprenez la puissance de ces mots *|FNAME|* ?
Tout le branding, l’image de marque, tourne autour de cette phrase.
Proposez une vision du monde avec vos clients et à tous ceux qui pourraient vous suivre *|FNAME|*.
Certains adhéront, d’autres non.
Mais soyez sûr d’une chose :
Ceux qui adhèrent seront prêts à tout pour que vous réussissiez à porter votre commune vision du monde.
Le meilleur moyen, comme dans un projet de paysagisme réussi, c’est de réaliser cette vision en faisant intervenir toutes les parties prenantes lors de la conception et la réalisation concrète.
Si le paysagiste travaille seul, ça donne un truc joli dont tout le monde se fout.
S’il fait intervenir les populations locales, les élus, la faune et la flore avoisinante alors il fera une merveille.
Et on peut même parier qu’il ait budget illimité car il deviendra le port étendard de tout un écosystème. Il sera l’architecte paysagiste qui utilisera tout son intellecte pour réaliser ce rêve commun.
….
Arthur m’a mis une bonne grosse claque.
Il a envie de remettre de la poésie dans nos paysages.
Et pour connaître le bonhomme, il ne fait aucun doute qu’il en a la capacité.
J’espère juste que, comme pour vous *|FNAME|*, ami.e Résistant, toute la connerie du système actuel ne le broiera dans sa machine à emboutir.
Je vous l’ai dit souvent dans de précédents emails.
Je déteste les Mozarts Assassinés.
Alors, promettez moi un truc *|FNAME|*.
Ne lâchez rien.
Sortez dehors, à poil, avec votre vision du monde à proposer (et votre couteau hein!)
Prenez vous des baffes.
Relevez vous.
Posez des pierres de Petit Poucet de partout pour que ceux qui pensent comme vous puissent vous retrouver.
Je ne dis pas ça pour faire grossir votre communauté.
Je dis ça pour le gamin qui habite votre quartier ou votre ville, qui a les mêmes idées que vous mais qui désespère d’être le seul dans ce cas.
Si vous ne sortez pas dehors en chantant à tue-tête *|FNAME|*, alors vous laissez ce gamin là tout seul.
Oubliez pas *|FNAME|*, faut sauvez les Mozarts de leur Assassinat par le système.
Et le moyen le plus efficace, c’est de briller à vous tout seul, pour lui dire que vous exister et qu’il est pas tout seul.
Qu’il peut rejoindre votre communauté, il y sera comme à la maison.
C’est sûr, il vous faudra du courage *|FNAME|*.
Mais rien de grand en ce monde ne s’est fait sans lui.
A vous de jouer maintenant.
Rajoutons tous ensemble un peu de poésie dans ce monde.
Et oubliez pas la sagesse du vieux sage que sera bientôt le Pierre Rhabi du paysagisme :
“Concevoir un projet, c’est proposer une vision du monde”.
A demain l’ami.e,
Ne lâchez rien, la communauté s’aggrandit tous les jours.
Maxence
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« Okay chef, tu m’as mis la pêche, t’as gagné ton café aujourd’hui »
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Paysages, ô beautés !