pub ou pas pub ?

Vous le croirez ou non, c’était pas un oubli mais un problème de campagne email (mailchimp préfère les images dans le texte apparemment).

La voici :

Ca va me permettre d’enfoncer un peu le clou.

Hier je vous disais qu’il fallait pas avoir peur de faire de l’argent, sans lui on est faible et dépendant.

Y’a un moment faut bien survivre.

Et je préfère que vous le fassiez en augmentant vos prix quand mettant la clé sous la porte pour aller bosser pour l’ancien monde.

Mais aujourd’hui je voudrais vous parler d’un autre truc.

Le corrolaire de l’argent.

Un truc que les écolo comme nous aimons pas trop.

La pub.

Ca vous aura pas échappé, Steph me dit dans son message : “peu visible sur internet et les média marketing en général”.

Terrain glissant pas vrai ?

Oui vous avez raison.

Mais on va mettre des crampons et s’accrocher un peu.

Sinon vous allez finir comme ce pauvre boulanger…

Voilà ma vision de la pub :

La pub qui vous bourre le crâne, vous rabache et vous ment est la plus belle saloperie qu’ai inventé l’être humain.

Mais, faudrait pas oublié pour autant la racine de la publicité : rendre publique ou encore rendre accessible au public, à la plèble, au peuple, aux individus.

Dans le mot “publicité”, historiquement, y’a pas la notion pousser à la consommation et de nous avoir avec des slogans merdiques et manipulateurs.

C’est l’ancien monde qui a introduit ça.

Pour moi, le vrai sens de la pub et du marketing c’est : rencontrer la partie du peuple que nos produits intéresse, et les inciter à venir nous rencontrer pour en savoir plus.

Le truc, c’est que si vous êtes bête comme vos pieds ou que vous voulez faire un max de fric, vous allez diffuser votre pub à tout le monde.

Ca va vous couter un bras et demi.

Donc va falloir être rentable, donc persuasif, donc manipulateur.

Beurk.

Pas la bonne solution.

Par contre, si vous êtes malin et stratégique vous allez la jouer fine.

Et ne vous adresser qu’à votre foule affamée.

Vous ne faîtes alors que rendre publique une offre que votre audience crève d’envie d’avoir.

Vous ne lui insufflez pas des désirs complètement aberrants en lui martellant matin et soir avec des slogans à la con.

Vous lui montrez qu’elle peut arrêter de chercher désespérément, vous êtes la solution qu’il lui faut.

Mais pour ça, c’est sûr, faut pas vendre de la kaamelott.

Faut être aux petits soins et pas lui faire perdre son temps ni son attention, ni son argent.

Mais quand vous êtes un petit boulanger qui est hyper sympa et qui fait du pain trop bon et éthique…

Ben vous êtes plus que légitime pour prendre de la place dans l’espace attentionnel de vos potentiels clients.

Je dirai même plus que c’est votre devoir.

Toute l’attention que vous piquer à vos concurrents de l’ancien monde est de l’attention qu’ils n’ont pas pour promouvoir leur merde.

Encore une fois Bastien, si vous êtes un.e entrepreneur du changement, Robin des Bois des temps modernes au service de l’écologie,

Vous êtes légitimes à piquer des parts de marchés à l’ancien monde.

Attention, je vous parle pas de prôner la croissance verte et le greenwashing (je sais la limite est assez floue pour le profane).

Je vous parle pas non plus de vendre juste pour faire du fric.

Tout ça n’est valable que si votre activité participe au maintien en bon fonctionnement du système Terre.

(et pas juste si vous avez adopté une pratique qui rend votre activité 1% moins polluante qu’avant)

Ce que je vous propose c’est de ne jamais avoir honte de montrer au reste du monde que ce que vous faîtes va dans la bonne direction.

Même si ça passe par de la publicité.

Surtout si c’est de la publicité.

Dans le monde que j’imagine dans 100 ans, il y aura beaucoup moins de pub, mais il en demeura quelques unes, celle des produits et services qui régénèrent les écosystèmes pour de vrai.

Ne laissez pas l’ancien monde gagné la bataille de l’espace publicitaire.

Remplaçons les.

Et vous verrez qu’infine on n’a pas besoin de toute cette surconsommation d’attention.

Juste des bonnes choses aux bons endroits, pour les bonnes personnes.

A vous de jouer.

A demain.

Maxence

PS: en me relisant, je me rend compte que je ne vous ai pas parlé de la puissance du web pour faire connaitre votre produit à votre communauté, ni de la technique pour faire parler de soi sans pour autant faire de la pub.
Heureusement qu’on se retrouve tous les matins, on en a encore pas mal des choses à se dire Bastien.
A demain.

This email was sent to emailbeamer@marketing-resistant.com
why did I get this?    unsubscribe from this list    update subscription preferences
Maxence Fournaux – Marketing Resistant · 76 rue du chevalier de la barre · Begles 33130 · France

Email Marketing Powered by Mailchimp

pub ou pas pub ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut