Booster votre activité avec les relations presse

Je sais pas pour vous , mais pour moi la presse c’était tout un bazar.

Je savais bien qu’elle était puissante (c’est pas pour rien que les milliardaire investissent dedans),

Et que c’est ultra stratégique pour faire une campagne de crowdfunding,

Mais comme je voue une aversion particulière pour la propagande médiatique,

Je me disais que ce n’était pas mon monde, et je m’en faisais toute une montagne.

(sensation typique des choses sur lesquelles on ne s’est pas penché dessus)

Je ne comprenais pas leur fonctionnement,

Ni leur jargon,

Ni leur structure,

Ni ne savait comment les contacter.

J’ai appris y’a deux ans ce qu’était un dossier de presse,

Je ne connaissais pas la différence entre un rédacteur en chef, un journaliste, un pigiste, ou une secrétaire de rédaction ou un directeur de publication.

Et ça m’était bien égal.

Jusqu’au jour où d’obscurs marketeurs du web m’ont montré leur puissance et m’ont fait entrer dans les coulisses (normalement les marketeux web n’aime pas la presse et préfère les médias sociaux).

Et là…. stupeur !

J’ai compris que c’était le même merdier que partout.

Que c’était pas des journalistes mais des humains qui sont dans un ronron quotidien,

J’ai compris que pour les contacter il suffisait de… les contacter.

Avoir le courage d’aller prendre un café avec eux (les gens adooooorent avoir une raison pour glander au bureau à parler à quelqu’un qui a une histoire intéressante)

Prendre le téléphone et appeler un nom à l’arrière d’un magazine spécialisé,

Et leur raconter une histoire passionnante, des valeurs, une mission et une stratégie.

Des humains je vous dis.

Il n’y avait pas de tour d’ivoire,

Pas de barrière infranchissable.

Au contraire, un appétit singulier pour qu’on leur raconte une belle histoire et que ça les émeuve.

Ils doivent répondre à certains critères, et il suffit de leur servir sur un plateau.

Encore une fois, et comme avec TOUS les professionnels que vous allez rencontrer dans la constitution de votre patchwork fou (votre réseau),

Il faut et il suffit de vous mettre à leur place, à leur bureau.

Et à ce moment vous comprenez que vous ne pouvez pas écrire n’importe quoi.

Qu’il faut de l’intéressant, du palpitant, une histoire, des valeurs.

Il faut des chiffres pour paraître sérieux,

Il faut des éléments de références pour permettre au lecteur d’avoir un cadre,

Il faut du contexte, une « excuse » pour parler de ce sujet (il ne doit pas sortir de nulle part, sinon c’est louche),

Qu’il s’ancre dans l’actualité,

Qu’on ne vous prenne pas pour un rigolo avec l’article de presse que vous allez rédiger.

Vous n’avez pas envie de dire un truc froid « cette entreprise fabrique tel produit et a tel chiffre d’affaire et compte se développer »,

Vous détestez qu’on vienne vous voir avec un « Moi je », ou un « nous ont », ou un « on est les meilleurs, on va changer le monde, et bla bla bla bla ».

Vous ne rédigez pas des présentations,

Vous rédigez des histoires pour captiver votre lecteur ou votre rédacteur en chef (qui vous donnera une tape sur l’épaule pour ce super article qu’il a lu d’une traite !)

Si vous êtes un journaliste, vous êtes un humain, avec des besoins d’humains.

Vous avez envie de ne pas perdre votre temps,

Que tout soit clair,

Qu’on vous mache le travail tout en vous laissant votre liberté,

Qu’on vous contacte pile au bon moment, avec un sujet qui colle pile poil avec l’actualité du matin, alors même que vous cherchiez un sujet d’article.

Vous aimez qu’on vous contacte vous parce qu’on a lu vos articles,

Qu’on vous aime vous pour votre façon d’écrire et votre axe d’analyse,

Vous voulez qu’on vienne vous voir vous plutôt que tous vos collègues journalistes (vous n’êtes pas un  parmi d’autre)

Vous détestez les amateurs qui vous proposent un sujet qui n’a rien à voir avec la rubrique que vous tenez (ils auraient au moins pu se renseigner avant et acheter au minimum votre magazine !),

Vous voulez que votre contact soit votre allié, nouer pourquoi pas une relation longue et prolifique avec lui,

Parce qu’il vous respecte et que vous le respectez.

Des humains je vous dis.

Donc voilà le secret sur comment réussir à vous faire publier dans la presse :

Mettez vous à la place d’un journaliste,

Descendez le de sa tour d’ivoire,

Allez boire un café avec lui et écoutez comment fonctionne le système.

Vos meilleures chances sont d’ailleurs dans la presse très spécialisée (style camping car magazine)

C’est vendu à dizaines de milliers d’exemplaire chaque jour.

Et c’est autant de prospect qualifié.

Pour l’univers low-tech, vous pouvez par exemple acheter un numéro de « Survivaliste Magazine »,

Prendre le contacte du chef de rubrique présent dans le magazine,

Vous imprégnez de son univers et vous posez la question de comment lui apporter une histoire sur un plateau d’argent,

Puis prendre votre téléphone et appeler de 9h à 10h du matin (le moment où ils cherchent un sujet plutôt que sont dans le rush de l’aprèm).

Aussi simple que ça.

Les professionnels ne sont pas des robots exécutant une tâche.

Même s’ils paraissent à des années lumières de vous,

Ce sont des humains qui obéissent toujours aux même stimuli :

Les histoires, la reconnaissance sociale.

Alors au boulot ,

Travaillez votre storytelling, votre manifeste, votre histoire,

Définissez clairement pourquoi vous faîtes ce que vous faîtes,

Votre stratégie,

Et comment vous vous impliquez dans l’histoire du monde.

Et osez vous mettre dans la lumière.

Ca vous fera décoller.

A lundi.
Maxence

PS: On va se prendre un café virtuel ensemble quand vous voulez pour parler de votre histoire, vos questionnements ou votre projet. Suffit pour vous de prendre une dispo ici : https://calendly.com/maxence-fournaux/30min


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