Il faut savoir s’arrêter.

Ca y est *|FNAME|*, la période de Noël commence.
Et avec elle cette question :
Est ce que je continue à vous écrire alors que je sais que peu d’entre vous auront l’envie de « rester connecté » pendant ces vacances ?
Cette question, en tant qu’entrepreneur, on se la pose assez souvent en fait.
On a toujours une petite voix qui nous dit que ça serait plus confortable.
(c’est les sirènes qui emmènent les marins par le fond)
Pourquoi est ce qu’on se fatigue ?
Ca se trouve *|FNAME|*, si je m’arrête de vous écrire pendant deux semaines, ça créera même un effet de “retrouvailles” super sympa.
Et puis, que vont dire mes proches si je ne suis pas avec eux ?
« Ah, il arrête jamais de bosser celui-là ! Passes du temps avec ta famille ! »
Vu comme ça *|FNAME|*, ça a pas l’air d’être le bon deal…
Sauf que…
Je ne pense pas que je vais me la jouer comme ça.
Je préférai. C’est sûr.
Me la couler douce pendant deux petites semaines…
Mais voilà, y’a des gens qui comptent sur nous-autres, Résistants.
Des gens qui ont pas le temps ou la possibilité de fêter Noël.
Des gens qui continuent le combat pour un monde meilleur.
Et je crois *|FNAME|*, que je veux faire partie de ceux là.
Je peux me trouver des excuses, vous dire que je prend un repos bien mérité.
Vous dire que ça va être compliqué de trouvé 40 minutes pour vous écrire dans ma vie trépignante.
Vous dire que de toute façon ça ne servira à rien parce que vous ne me lirez pas.
Mais vous savez quoi ?
Si je vous tiens ce discours maintenant, je vous le tiendrai aussi à un autre moment.
Ca va pas être facile, et ça va être fatiguant.
Mais il le faut.
Si je vous parle de tout ça *|FNAME|*, c’est parce que si vous vous lancez dans l’aventure entrepreneuriale ou que vous y êtes déjà, vous aurez mille fois des occasions EN OR pour vous reposer.
Des petits abandons, des petites faiblesses.
Si on s’arrête à une, alors on s’arrêtera aux autres.
Alors voilà les astuces pour ne pas vous reposer sur vos lauriers, jamais.
1.
Chercher des raisons plutôt que des excuses 2.
Réduire mentalement votre communauté à une seule personne, en “détresse”, quelqu’un qui a besoin de vous, là maintenant, tout de suite.
Chercher des raisons plutôt que des excuses, c’est trouver tous les arguments que l’on pourrait vous reprocher si vous vous arrétiez.
Et ne pas chercher à les contredire.
(c’est ce que j’ai fait en vous disant que “si je le fais une fois, alors je le ferai une autre fois, et ce sera le début de la fin” – je me donne le prétexte à ne pas abandonner)
Est ce que mon taux de lecture d’email va s’effondrer ? OUI.
Est ce qu’il va atteindre les 0% ? Non.
Donc il y a au moins une dizaine de personne qui seront contents de voir arriver le bon vieux mail de Maxence.
Peut-être que vous en ferez partie *|FNAME|*, je n’en sais rien.
Mais on va faire comme si.
Ces mails, je ne vais les écrire que pour une minorité de la communauté de Robin des Bois que nous sommes.
Et je vais vous demander de faire pareil à chaque fois que vous aurez envie de lâcher l’affaire.
Agissez au moins pour la minorité.
Comme je vais le faire pour tous celles et ceux qui sont seul.e.s, avec le moral un peu dans les chaussettes.
J’écrirai aussi pour les Résistants qui fêteront Noël dans des familles pas autant engagées qu’eux.
Pour leur rappeller qu’on est là, pas très loin, et que la forêt qui pousse silencieusement à plus d’impacte qu’un arbre qui tombe.
J’écrirai pour offrir un clin d’oeil à tous ceux qui s’ennuient ou se désespèrent des consommations non responsables.
J’écrirai pour ceux qui partiront se réfugier aux toilettes pour esquiver des discussions futiles et des avis trop tranchés pour être intéressants.
J’écrirai pour connecter vos actions de Résistants de tous les jours à votre réalité : vous construisez un monde meilleur pour les enfants qui sont en train de gambader autour de vous.
Et j’écrirai, bien sûr, comme à mon habitude, pour vous dire de ne rien lâcher.
Même si vous êtes seuls, même s’ils ne vous comprennent pas, même s’ils se moquent de vous.
Surtout s’ils ne vous comprennent pas.
Surtout s’ils se moquent de vous.
Ne lâchez rien.
Promis *|FNAME|* ?
Alors à vous de jouer.
Prenez soin de vous, le monde a besoin de gens qui se bougent et qui s’engagent.
Même pendant les vacances. Même à Noël.
Surtout pendant les vacances. Surtout à Noël.
Moi je fais ma part, et je serai au rendez-vous.
A demain l’ami.e,
Maxence
*|LIST:DESCRIPTION|*
« Okay chef, tu m’as mis la pêche, t’as gagné ton café aujourd’hui »
(Cliquer sur l’image m’envoie un café) <paypal.me/maxenceresistant>

Il faut savoir s’arrêter.

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