Il vous faut sculpter un bloc de caca *|FNAME|*

Si on en croit tout ceux qui ne se sont pas lancé dans l’entrepreneuriat *|FNAME|*, on croit que pour commencer il nous faut une idée.
Une idée révolutionnaire si possible.
Un truc qui épate la galerie.
Mais quand vous regardez le tissu économique mondial…bwarf, ça fait pas rêver en terme d’innovation entrepreneuriale.
Y’a quelques boîtes qui sont “disruptives” mais le reste…. Pas fou fou.
Et pourtant on continue à croire qu’il faut une bonne idée pour se lancer.
Du coup, y’a plein d’hommes et de femmes super talentueux qui attendent d’avoir la bonne idée.
Un peu comme on fait du stop.
On attend que l’inspiration passe et s’arrête pour nous laisser monter.
(et de ce temps là, le vivant se meurt)
Sauf que vous voyez *|FNAME|*, c’est pas comme ça que la plupart des gens créent une boîte.
Une idée ça ne se trouve pas.
Ca se construit.
Et au début c’est tout moche, trop petit, trop grand, ou diforme.
*La bonne idée n’existe pas, ça ne sert à rien de la chercher.*
Mais, vous allez me dire, il faut bien quelque chose de concret pour se lancer.
On ne peut pas faire juste n’importe quoi. Et en plus il faut bien qu’il y ai des gens qui nous donnent des sous pour qu’on puisse vivre.
Ouaip, vous avez raison *|FNAME|*.
Sauf que il ne faut pas la chercher (et surtout pas la TROUVER !) mais la CONSTRUIRE.
Ce que j’essaie de vous dire, pato comme je suis, c’est qu’il faut commencer avec une idée pourrie.
Une idée pourrie mais qui vous correspond en terme de valeur, de compétence et d’écosystème.
Il vous faut un gros bloc de quelque chose de tout pas beau à sculpter.
Et vous devez le choisir en fonction de ce que vous avez dans la poche comme outils.
Si vous avez un petit marteau avec un pieu, prenez un bloc de granite tout moche.
Si vous avez un couteau à bois et une ponceuse, prenez un tronc d’arbre sinueux.
Si vous avez un tour à poterie, prenez un bloc d’argile tout dégueu.
Les outils vous pouvez les acheter ou les construire chemin faisant.
Mais franchement c’est plus facile de partir avec dès le début.
Ils peuvent être de trois catégories : votre réseau de connaissances, vos compétences (ou votre expertise) et vos valeurs.
Et quand je vous parle de prendre un gros bloc tout pas beau à sculpter je déconne pas *|FNAME|*.
Airbnb ont commencé en proposant (tenez vous bien) des airbed (matelas gonflables) dans le salon des gens.
Ils supposaient qu’il y aurait des gens prêts à payer pour dormir sur un matelas gonflable.
ET que des inconnus inviteraient n’importe qui chez eux.
Un beau gros bloc de caca.
Mais ils ont su le sculpter.
Et vous connaissez le succès qu’ils ont.
Notamment parce qu’ils l’ont sculpté en prenant soin de leur communauté d’hôtes et se sont tenu à ce rêve commun que le monde entier peut être votre maison.
Ils ont gardé l’essence de ce qui les animaient (l’hospitalité) et s’en sont servie pour sculpter leur offre (une plateforme mondial de location courte durée entre particuliers).
Et leur cas est loin d’être isolé.
Tous les entrepreneurs qui durent fonctionnent comme ça.
Vous ne devez pas avoir une idée. Mais une centaine qui, a force de se cotoyer, se sculptent entre elles.
Puis elles sortent timidement dans le monde réelle, en étant moches et bancales.
Mais elles ont une mission à accomplir.
Alors elles vont se confronter au monde, à des communautés, des besoins, des douleurs, des envies, des peurs, des rêves.
Et au fur et à mesure, en étant imparfaites et à force d’interactions avec le monde, elles vont commencer à prendre forme, à fusionner.
Mais au début, c’est moche. Et ça reste moche pendant longtemps.
Mais c’est pas grave *|FNAME|*.
L’important c’est de continuer à sculpter.
Et de garder ce rêve commun en ligne de mir.
Il y a cent mille idées qui peuvent accomplir un rêve commun.
L’idée de départ est une parmi des milliers.
L’idée de départ, tout le monde s’en fout.
Il faut commencer, et ajuster ensuite.
A vous de jouer *|FNAME|*, vous connaissez désormais le secret pour se lancer.
Il faut juste ne pas être timide, ne pas avoir peur de tous les petits échecs qui pavent la route, et persévérer.
Comme disait Jacques Brel :
“Vous vous cassez la gueule et ben vous vous cassez la gueule, et puis quoi ?!
On n’en meurt pas de se casser la gueule.
On ne meurt pas d’humiliation, ça n’existe pas.”
On pourra toujours se relever.
Et il le faudra *|FNAME|*, y’a un monde entier à réinventer dehors.
Et ça ne se fera pas sans vous.
A demain,
Maxence
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« Okay chef, tu m’as mis la pêche, t’as gagné ton café aujourd’hui »
(Cliquer sur l’image m’envoie un café) <paypal.me/maxenceresistant>

Il vous faut sculpter un bloc de caca *|FNAME|*

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