C’est pas facile de faire grossir un projet *|FNAME|*.
D’une part il faut convaincre votre futur communauté de vous suivre.
Mais il faut avant tout aller à sa rencontre.
(et souvent on en a pas envie)
On aime bien parler de son projet, mais aux gens qui n’y connaissent rien.
Ca nous donne l’air intelligent.
Mais dès qu’il s’agit d’aller confronter notre prototype d’idée (le bloc de caca d’hier) à des potentiels clients ou communauté… argh.
Pas envie.
Comme un chien qui veut pas aller prendre son bain.
Ben oui *|FNAME|*, ces gens là ont le droit de tout casser ce qu’on a fait patiement avec nos petites mimines pendant des mois et des mois.
Pas étonnant qu’on ne saute pas de joie à l’idée de tout recommencer.
Pourtant il le faut.
Sans le retour de vos clients, de votre communauté, vous êtes condamnés à rester dans votre labo à vous masturber intellectuellement pour l’éternité.
Sans un copec.
Alors la technique pour y aller sans trop freiner des quatres fers, c’est de tomber plus amoureux de leur problème que de votre solution.
Et quand je dis problème, je parle bien des problèmes-qui-les-reveillent-la-nuit et pas des défis du 21ème siècle que vous combattez.
Et ça, dans l’entrepreneuriat écologique par exemple, c’est particulièrement difficile à faire *|FNAME|*.
En bon ingénieur on cherche la solution au problème technique.
Mais on ne questionne pas si la solution va être utilisée par des gens à qui ça rend service.
Je peux facilement vous vendre un four solaire si vous êtes perdus dans la brousse africaine et que vous passez 3h par jour à aller chercher du bois pour vous faire à manger.
Mais c’est moins évident si vous vivez en ville et que vous avez énergie illimitée.
Je ne vous séduirait pas avec des kilowatt, un temps de cuisson record et des grammes de CO2 évités.
Pour la simple et bonne raison que ça ne vous empêche pas de dormir la nuit.
Donc revenons en à nos moutons.
Le problème c’est pas le problème.
Le problème c’est leur attitude face au problème.
–
Jack Sparrow
Si vous voulez accélerer la transition énergétique avec votre four solaire, vous ne devez (presque) pas parler de transition énergétique.
Vous devez tabler sur un autre discours, avec du marketing héroïque, poétique, ou tribal.
Tout le secret est là.
Tout votre travail est de faire en sorte que lorsque votre client sortira son four solaire, il obtienne instantanément :
Gratitude, gloire éternelle, coolitude niveau Paladin, frisson d’émotion et sourires d’enfants.
La mama qui est dans la brousse africaine veut gagner du temps et de l’autonomie.
Le gars qui est en ville veut gagner de la reconnaissance sociale.
Pourtant vous vendez le même produit et il traite le problème du réchauffement climatique de la même manière.
Le problème c’est pas le problème.
Le problème c’est leur attitude face au problème.
Vous avez compris l’idée *|FNAME|*.
Alors à vous de jouer.
Votre tribu avant tout.
Allez taquiner du “retour utilisateur”,
Tombez amoureux de vos clients et habitez leurs pensées,
Et vous aurez une longueur d’avance sur tous les pingouins qui se masturbent dans leur coin sur leur solution et leur mission, sans se connecter aux membres de leur communauté..
A demain,
Maxence
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« Okay chef, tu m’as mis la pêche, t’as gagné ton café aujourd’hui »
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