Je m’en veux d’avoir écrit ça.

Je profite de la fin des vacances pour aborder des sujets un peu moins entrepreneuriaux/marketing et plus axé sur la vision à realiser pour une economie au service du Vivant.

A la rentrée on reprendra sur les chapeaux de roue.
Mais là, il fallait que je partage ma tristesse et ma colère avec vous.
Ces émotions qui ne doivent pas prendre le contrôle mais nous guider vers l'introspection et l'énergie d'agir.
Triste et colère.
A un niveau que mon tempérament calme ne connaissait pas.
Les feux de Sibérie m'avaient fendu le cœur.
Ceux d'Amazonie me ravage complètement.
Je suis pas très beau à voir…
Une douleur si intense qu'on en finirait presque par se demander s'il ne fallait pas tout ''arreter''.
Fini. Rideaux. On arrête tout.
Et puis juste après une colère d'injustice.
On ne peut pas tout arrêter, il faut stopper ça pour de vrai.
Et même si c'est pas bien… Un brin de vengeance se tapit dans l'ombre.
Il s'agit de ne pas la laisser sortir.
Juste qu'elle nous donne de l'énergie pour se battre.
Parce qu'il en faut de l'énergie.
Les batailles sont perdues.
On est trop peu à agir pour de vrai avec une activité professionnelle ou un militantisme écologique.
On est l'exception.
C'est le propre de la Résistance.
Accepter de faire partie de la minorité. Forcément.
Mais il faut grossir ces rangs.
Ces incendies me ravagent notamment parce qu'il y a quelques jours je vous ai écrit que mon " I have a dream" était que l'homme devienne une bonne nouvelle pour le vivant.
Notamment parce qu'il avait le pouvoir d'éteindre des feux de forêts, de vérdifier des déserts ou de détourner des météorites.
Et puis voilà que tombe cette nouvelle quelques jours après :
Des milliers d'incendies d'origine humaine perpétré pour le commerce des aliments d'animaux d'élevage.
Je m'en voudrais presque d'avoir provoquer le destin.
Oui on peut éteindre des feux.
Mais la plupart des activités économiques ont tendance plutot à en allumer.
En masse.
La plus grande et la plus belle forêt qui brûle pour que l'Occident puisse avoir son petit burger, son barbecue, sa cuisine traditionnelle, son saucisson et son steak tartare.
Un génocide inconcevable.
Les entendez vous ?
Les entendez vous ces oiseaux qui couvent leur nid en s'egosillant de terreur jusqu'au dernier moment, pour protéger leur petits ?
Les entendez vous ces petits mammifères et ses singes qui fuient d'horreur, mais pas assez vite, et finissent brûlés vifs ?
Les entendez vous ces insectes, ces reptiles, ces grenouilles aux couleurs extraordinaires qui ne courent pas assez vite et voient leur maison,leur petite communauté mourirent et disparaître sous leur yeux, avant que les flammes ne les rattrapent a leur tour ?
Entendez vous ce vent de panique et de terreur, la pire des fins du monde, le feu partout, sur ces centaines de kilomètres, avec sa fumée toxique…
Moi je les entends, je les vois, je les ressent.
Et c'est pour cette raison que je refuse de cantonner l'écologie aux petits gestes ou la désobéissance civile un weekend de l'année.
Il faut changer d'échelle.
Que toutes nos heures de travail enraillent cette machine infernale et construisent l'après.
C'est la seule solution.
A nous de jouer.
A demain.
Maxence

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