On débattais de ça encore l’autre soir avec Stéphane : le mythe de l’idée.
Stéphane, c’est mon vieux frère, celui avec qui je me suis lancé dans l’entrepreneuriat il y a quelques années de ça.
Et il se trouve que ce vieux loup de mer a accompagné des jeunes start-ups pendant plus de deux ans au sein d’un incubateur.
Il a vu passé des dizaines (centaines?) de projets, il a vu ce qui marchait, ce qui marchait pas.
Il a regardé les jeunes pousses évoluées en même temps que leur entrepreneurs.
Et on est bien d’accord sur un truc.
Tout le monde cherche la bonne idée pour se lancer *|FNAME|*.
Alors que cette idée a très (très) peu d’importance.
Elle paralyse complètement les entrepreneurs en devenir alors que le monde, dehors, a besoin d’eux.
Y’a pas besoin d’avoir une super idée pour se lancer.
Il suffit d’en CHOISIR une.
Sauf qu’on a trop de choix, alors idem, on est paralysé.
Alors si vous êtes dans ce cas *|FNAME|*, je vais vous donner THE truc, que personne ne dit alors que c’est capital.
Il ne faut pas chercher l’idée.
Il faut chercher un marché.
(et là, bam ! , je viens de passer pour un salaud de capitaliste qui cherche une vache à traire)
Mais c’est plus subtile que ce que vous croyez.
Par marché, en fait, j’entends une communauté de personne qui souffrent et qui auraient besoin d’un coup de main.
(Ou, mieux, une communauté de personne qui rêvent à quelque chose de grand et beau, mais qui ont du mal à s’organiser pour atteindre ce rêve commun)
Ils ont tellement besoin d’un coup de main que, si vous les écoutez attentivement, ils vous diront qu’ils sont prêts à tout pour que vous les aidiez.
Etre entrepreneur, ce n’est pas avoir une bonne idée.
Etre entrepreneur c’est savoir déceler les douleurs de ses congénères, les écouter et leur construire une solution.
(Les congénères en question doivent être plus ou moins humains, car les autres non pas d’argent pour vous remercier…)
Donc si vous voulez qu’on reste copain *|FNAME|*, je vais vous demander de ne jamais me parler de “trouver une idée”.
Moi mon boulot, c’est d’aider les entrepreneurs à impact, les Robin des Bois modernes, à aider tant et si bien leur communauté (leurs clients) qu’elle veuille lui envoyer des chèques en blanc pour les remercier.
C’est comme ça qu’on piquera des parts de marché aux géants de l’ancien monde.
Alors à vous de jouer maintenant *|FNAME|*,
Passer du temps avec la communauté que vous avez envie d’aider.
Celle pour laquelle vous êtes prêt à vous battre jusqu’à l’épuisement pour lutter contre ses injustices.
A force, vous trouverez un levier qui peut les aider.
Et vous arriverez, petit à petit, à trouver “votre idée”.
Partez du cadran de droite de l’Ikiagaï : ce dont le monde a besoin.
Vous verrez que le monde est rempli d’opportunité pour celui ou celle qui est prêt à se retrousser les manches pour aider les autres.
Même si c’est pas gratifiant, même si c’est pas sexy.
Y’a de quoi faire là dehors *|FNAME|*.
Au boulot.
Ca ne se fera pas sans nous.
A demain,
Maxence
*|LIST:DESCRIPTION|*
« Okay chef, tu m’as mis la pêche, t’as gagné ton café aujourd’hui »
(Cliquer sur l’image m’envoie un café) <paypal.me/maxenceresistant>
Trouver (enfin) votre idée (?)